Wednesday, August 25, 2010

TOUCHE PAS A MON MARIAGE!


De plus en plus nombreux sont les pays qui adoptent non seulement des lois de légalisation du mariage entre personnes homosexuelles, mais encore des lois permettant à ces couples d’adopter des enfants. Nous devons tous nous mobiliser contre ces infamies car les esprits perspicaces admettent avec Edmond Burke que "La seule chose qui permet au mal de triompher est l'inaction des hommes de bien


Le mariage est le foyer de la vie, de l’amour, de la joie, de la sécurité, de l’entraide et de toutes les valeurs de la famille. Le maintien et la sauvegarde de valeurs précieuses sont des tâches de tous les instants. On voit ainsi comment les viniculteurs s’associent afin de protéger la qualité et les caractéristiques du vin. On parle de vins d’appellation contrôlée ; il en de même pour ce qui concerne des produits tels que le fromage ou le chocolat.

Malheureusement, ce qui est vrai et fondé pour les produits commerciaux ou industriels ne l’est pas en ce qui concerne les produits de l’humanité. Il est ainsi étonnant de constater que des unions contre nature, déviantes et perverses puissent se prévaloir du label « mariage ».

La vie ne peut découler que d’une différenciation des sexes, tout au moins pour ce qui est du règne animal. Aucune vie ne pouvant naître d’union d’individus de mêmes sexes, la nature n’a donc prévue aucune possibilité d’accouplement, de fécondation, de procréation dans ce cas de figure, mais plutôt dégénérescence, destruction et disparition.

Une question demeure sans réponse pour plusieurs : comment deux êtres de même sexes peuvent-ils s’accoupler ? Leurs organes sexuels peuvent ils s’interpénétrer (le cas des hommes) ? Comment leurs cavités creuses font-elles pour se combler (cas des femmes) ?
Si deux personnes veulent se livrer à leurs passions infâmes[1], qu’ils le fassent en créant leur propre label comme ils l’ont fait  en se nommant « gays », mais de grâce qu’ils arrêtent d’utiliser le mot mariage qui est une « appellation contrôlée et protégée ».

Le mariage c’est un homme et une femme, un mari et une femme, un époux et une épouse. Si cela devait être remis en cause pour faire plaisir à des homosexuels, alors il ne faut pas s’arrêter en si bon chemin. On verra bientôt des adeptes de la masturbation ou du narcissisme réclamer le droit de se marier avec eux-mêmes tant ils s’auto aiment. Puis ce sera aux zoophiles de vouloir se marier avec des animaux et plus tard on verra même des gens se marier avec des poupées sexuelles.

Lorsque deux personnes de même sexe désirent se marier, y a-t-il demande de main aux parents, remise de dot, y a-t-il des gendres, des bru, y a-t-il  des  témoins de l’époux et de l’épouse ? Comment se présente le livret de famille : y a-t-il des places réservés pour la descendance ?  De plus l’on entend parler de droit d’adoption. Il faut vraiment haïr un enfant pour qu’à douleur de la perte de ces parents biologiques on ne puisse lui offrir à la place que deux personnes aussi détraquées. Quels repères peut on ainsi donner à de tels enfants qui sont déjà désaxés et déséquilibrés surtout lorsqu’on sait qu’ils ont parfois du mal à s’épanouir même dans des familles normales.

Le mariage est une institution divine et sacrée qu’il faut préserver contre toute forme d’immoralité « que le lit conjugal soit sans souillure ». Le mariage est le lieu où Dieu révèle son plan d’amour. Il nous y apprend l’unité dans la différence, l’harmonie dans la pluralité, la complémentarité dans l’opposition. Le mariage est le cadre que Dieu a prévu pour manifester et nous faire partager son plan d’amour. Et le fruit du mariage apporte la vie et crée la vie parce qu’elle la porte en elle. Alors disons tous en chœur : touche pas à mon mariage !

"Le monde est dangereux à vivre ! Non pas tant à cause de ceux qui font le mal, mais à cause de ceux qui regardent et laissent faire."
Albert Einstein

Francis BIDJOCKA


[1] Romains 1:18-28 (La Sainte Bible).

Thursday, April 22, 2010

EMBELLISSEMENT DE NOS VILLES : AU DELA DU DECORUM

 A ce jour, ce sont plus de 100 milliards de francs CFA octroyés par le Contrat Développement Désendettement (C2D), à travers son volet contrat ville, qui ont été investis pour la rénovation des villes de Yaoundé et de douala Au-delà du décorum et selon l’approche coûts bénéfices, il importe d’en  mesurer les effets sur le plan du développement entendu comme une amélioration générale du bien-être.


Le touriste qui a visité Yaoundé et Douala il y a quelques années serait certainement surpris  de constater le coup de neuf qu’ont subi ces deux villes. Constructions de nouvelles avenues dans le périmètre urbain, aménagement des ronds points et jardins publics, disparition de plusieurs taudis, ramassage systématique des ordures et même balayage des rues.
Voies à double sens à l’entrée de la ville et reconstruction des principales routes ont redonné à la ville de Douala un peu de son lustre d’antan. Si l’état de ses routes était nettement meilleur, la ville de Yaoundé  se caractérise plutôt par une série de réalisations de prestige à l’instar du bois de bois sainte Anastasie (jardin aménagé au cœur de la ville), de l’échangeur « compliqué » du rond point de la préfecture, des travaux d’embellissement des ronds points, des trottoirs et terre-pleins

La fleur ne fait pas le développement.
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L’impact de ces investissements massifs sur le développement socio-économique dans nos villes ne saurait uniquement s’apprécier à l’aune des travaux d’embellissement de nos métropoles. Que sert-il d’avoir des fleurs grassement arrosées si les gens meurent de pauvreté dans les rues ?
L’activisme de nos délégués du gouvernement auprès des communes urbaines et notamment pour celui de 
Yaoundé a été particulièrement visible tant elle s’est bruyamment manifestée par des casses aussi spectaculaires que cruelles, par la traque des moto taximen et autres débrouillards du périmètre urbain.
Le développement se mesure à partir des indicateurs tels que l’accès au logement, à l’éducation, aux soins de santé, à la ration journalière  minimale, etc. Or de ce point de vue, l’on peut dire que l’action de Mr TSIMI EVOUNA (délégué du gouvernement de Yaoundé) est un exemple patent de ce que l’on pourrait qualifier de d’embellissement appauvrissant dans la mesure où elle a eu un impact social négatif. Pourtant, il aurait été possible de faire autrement et mieux.

Des pouvoirs publics défaillants.

La rapidité avec laquelle sont conduit les travaux de rénovation de la ville Yaoundé témoigne du manque de perspective pluridimensionnelle de ses auteurs qui semblent n’avoir été guidés que par la sourde logique de la brique et du marteau.
Une ville est un espace de vie qui se construit sur plusieurs dimensions tout en respectant les réalités sociales culturelles et économiques des membres de la communauté. Il est clair que l’urbanisation de nos cités est allée plus vite que l’action des pouvoirs publics. De nouveaux quartiers se sont développés sans qu’aucune infrastructure n’ait été mise en place du fait de l’Etat. C’est ainsi que des marchés se sont développés, des centres de santé et des écoles ont fleuri, sans parler des terrains de football improvisés sur aires privées.
Il est clair que l’Etat camerounais a été dépassé par les évènements et les citoyens ont assumé leurs responsabilités en essayant d’organiser leurs conditions d’existence.
Et voilà qu’à la faveur des financements PPTE, censés lutter contre la pauvreté, c’est plutôt la lutte contre les pauvres qui a été menée. A titre d’exemple, la commune urbaine de Yaoundé a crée une compagnie de taxis VIP, construit une cité haut standing, plusieurs restaurants huppés (le repas à 6000 FCFA), des boutiques de luxes et de nouvelles boutiques qui se négocient à coups de millions de nos francs.
Or, le rôle d’un exécutif municipal est tout d’abord d’apporter des solutions aux problèmes que rencontrent les membres de la communauté dans leur vécu quotidien. Il s’agit de faciliter l’accès au logement notamment pour les plus démunis, de développer une politique sociale dans les domaines de la santé, de l’éducation ou du sport.

C’est la première fois de l’histoire moderne que l’on voit des services municipaux se substituer aux privés pour promouvoir des investissements lucratifs sans aucun impact social.

Des solutions intelligentes pour le  bien commun.

Pourtant des solutions existent pour peu qu’on se donne la peine de réfléchir. Il aurait ainsi été possible d’imaginer des solutions ou tout le monde aurait été gagnant. On aurait ainsi pu démolir certains ghettos situés en plein centre urbain tout en minimisant les ressentiments. Procédons à la simulation suivante. On veut démolir le quartier d’élig-edzoa  et l’on décide de dédommager les propriétaires de chaque parcelle à hauteur par exemple de 20 000 francs le mètre carré que l’on pourrait revendre à plus du double à des particuliers et opérateurs immobiliers. Ceci permettrait la reconstruction par les privés de nouveaux quartiers modernes dans le centre ville. Au même moment la commune aurait pu acquérir des terrains à coûts moindres dans la périphérie, les viabiliser pour y recaser les personnes délogées. Voilà un exemple de solution gagnant gagnant où tout le monde aurait trouvé son compte. La commune aurait vu les ghettos disparaître en y tirant des recettes, les opérateurs économiques auraient eu des opportunités d’investissements et ceux des ghettos se seraient vus offrir une chance de relancer leur vie dans un cadre amélioré.
Des solutions analogues auraient permis de construire des bibliothèques municipales, des aires de sport, et de construire des habitat sociaux et pourquoi pas d’organiser un  service de soupe populaire pour les plus pauvres. «  Aucune œuvre humaine ne peut marquer l’histoire si elle ne met l’homme au centre de ses préoccupations » Les fleurs, le béton et le macadam n’y arriveront pas.

FRANCIS BIDJOCKA 

Friday, March 12, 2010

LA CRISE DE L’EAU A YAOUNDE : CRITIQUES ET SOLUTIONS.

LA CRISE DE L’EAU  A YAOUNDE : CRITIQUES ET SOLUTIONS..

Le début de l’année 2010 a été marqué par une crise sans précédent de la distribution de l’eau dans la cité capitale. C’est au point que certaines représentations diplomatiques ont menacé de fermer temporairement leur siège. Cette situation n’a pas laissé indifférent le club de la pensée, lequel en véritable think tank a proposé plusieurs pistes de solutions en marge de d’une séance de réflexion sur le bilan du cinquantenaire en matière d’infrastructure.


Dès 4 heures du matin, Yaoundé se muait en une sorte de cité fantôme où des curieuses ombres à l’allure humaine , mais d’une taille anormalement grande entamaient à travers la pénombre un sinistre ballet à la cadence désordonnée et au pas chancelant. Ce spectacle ne devient compréhensible qu’aux premières lueurs du jour où l’on peut apercevoir une innombrable file de femmes, d’enfants et d’hommes arpentant les vallées les plus escarpées à la recherche de quelques gouttes d’un précieux liquide : l’eau.

Une gestion défaillante de la crise

Au-delà des raisons sans doute justifiées de cette pénurie (sinon des têtes seraient tombées), l’on a plutôt été surpris par la gestion de cette crise qui est loin d’être la première dans nos villes. Il a fallu attendre deux mois pour que le chef de l’Etat (heureusement qu’il est là) décide de mobiliser sa logistique pour voler au secours des populations. Il était particulièrement ironique de constater que c’est avec les camions anti emeutes qui d’habitude balaient de leurs rafales empoisonnées les étals de fortune des bayam sellam, des sauveteurs et de toutes sortes de fauteurs de trouble.

L’urgence de solutions

Si l’on ne pouvait que se réjouir de cette action citoyenne de nos forces de l’ordre qui ne constituent qu’un pis-aller, il y a lieu de s’interroger sur des alternatives plus crédibles de gestion des crises et des risques pour laquelle existe toute une direction au ministère de l’Administration territoriale.

Cette situation a prouvé à la face du monde combien nos états sont vulnérables. Imaginons un seul instant une catastrophe à la dimension du drame haïtien ou plus simplement dans le cas de conflits armés où les infrastructures de distribution d’énergies sont inopérantes. Malheureusement  rien n’a été prévu et pourtant les solutions ne manquent pas

Des forages dans tous les quartiers.

C’est cette solution en plus des puits qui a permis aux étudiants de la ville de Soa de contourner l’absence d’adduction d’eau dans cette ville universitaire. C’est la même solution qui est utilisée dans des pays comme l’Australie qui ont réussi à implanter la vie et l’agriculture dans des régions quasi désertiques et particulièrement arides. Il a été démontré que des forages que ces technologies sont disponibles et accessible à bas coûts. Cela permettra aussi de soulager la pauvreté des citoyens les plus démunis qui auront la possibilité de s’approvisionner en eau gratuitement comme jadis.

Mieux gérer d’abondantes ressources

Il a été mis en évidence le fait que la ville de Yaoundé se situe en pleine zone équatoriale humide et enregistre à l’occurrence une pluviométrie de plus de deux mètres par unité de surface. Toute cette eau pourrait être retenue via nos toitures dans des réserves de toutes sortes (fosses de réserves, châteaux, citernes, etc).
De plus des solutions de recyclages des eaux usées pourraient être envisagées tant au plan individuel que collectif.
Au-delà du problème de l’eau, des solutions semblables existent pour l’énergie électrique ou le gaz domestique (panneaux solaires, biogaz, etc).